Huitieme Livre Madrigaux Monteverdi 1

Concert


Huitième Livre - Madrigali Guerrieri


Intégrale des madrigaux de Monteverdi 

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Huitième Livre - Madrigali Guerrieri
Intégrale des madrigaux de Monteverdi 


Direction musicale

Paul AGNEW


Distribution

Miriam ALLAN, soprano
Hannah MORRISON, soprano, Clorinda
Stéphanie LECLERCQ, contralto
Lucile RICHARDOT, contralto
Paul AGNEW, ténor
Sean CLAYTON, ténor, Tancredi
Cyril COSTANZO, basse
Antonio ABETE, basse, mai

Lisandro ABADIE, basse - Avril


Editions musicales : 
Les Arts Florissants (Pascal Duc)


Programme

Claudio MONTEVERDI - Madrigaux, Huitième Livre

Altri canti d’Amor
Gira il nemico insidioso Amore
Horche ’l ciel, e la terra, e ’l vento tace
Armato il cor d’adamantina fede – A doi tenori
Volgendo in ciel per immortal sentiero – Ballo à cinque voci con doi violini

Claudio MONTEVERDI - Il combattimento di Tancredi e Clorinda

Claudio MONTEVERDI - Madrigaux, Huitième Livre

Se vittorie sì belle – A doi tenori*
Ogni amante è guerrier – A doi tenori
Ardo, avvampo, mi struggo, ardo: accorrete – A otto voci con doi violini

* chanté par deux sopranos

« Le Huitième Livre des madrigaux de Monteverdi est, par bien des aspects, une œuvre monumentale.

Monumental, le dernier Livre des madrigaux l’est tout d’abord par sa taille. Deux fois plus long que les autres, il est en fait composé de deux Livres : les Madrigali Guerrieri et les Madrigali Amorosi. Selon une construction en miroir, les deux Livres s’ouvrent par une réflexion sur leur intitulé : Altri Canti di Marte et Altri Canti d’Amor et s’achèvent par un Ballo (une pièce musicale qui sera mise en espace). 

Pour la partie guerrière, le Combattimento di Tancredi e Clorinda,dont le texte est issu de La Jérusalem délivrée du Tasse, est un Ballo devenu célèbre par la virtuosité de ses vocalises imitant le fracas des épées des soldats. Pour la partie amoureuse, le texte du Ballo delle Ingrate a, quant à lui, été composé par le poète et dramaturge Ottavio Rinuccini. Afin de respecter la construction même du Livre VIIIles Madrigali Guerrieri et les Madrigali Amorosi font l’objet de deux concerts distincts. 

 

Au-delà de son ampleur, cette œuvre est également remarquable par son contenu. Le Huitième Livre semble, en effet, avoir été composé par Monteverdi comme une commémoration de sa longue et fructueuse carrière. Ses deux Livres comportent ainsi à la fois ses toutes dernières compositions, mais aussi des éléments de travaux antérieurs, notamment de la période de Mantoue, comme si, au seuil de la vieillesse, Monteverdi avait pris conscience de la nécessité de publier, avant qu’il ne soit trop tard, ces œuvres dont il était si fier. En ce sens, le Huitième Livre est véritablement un condensé du génie de Monteverdi, comptant parmi les plus belles pages et les plus expressives de sa musique. 

Enfin, le Huitième Livre est un véritable monument érigé en l’honneur du madrigal lui-même. À l’heure de sa publication en 1683, le genre du madrigal était largement considéré comme obsolète, supplanté par l’aria et l’émergence de l’opéra. Mais Monteverdi resta fidèle au genre qui lui servit toute sa vie de laboratoire de création. C’est en effet avec le madrigal qu’il expérimenta ses plus audacieuses phrases musicales, dont le Huitième Livre offre les dernières illustrations, mais aussi les plus abouties.

Après ces quatre années magnifiques et si intenses pendant lesquelles nous avons interprété l’intégrale des madrigaux de Monteverdi, nous arrivons avec le Huitième Livre à l’apogée de sa production madrigalesque. La présentation de l’ensemble des Livres que nous avons proposée, respectant la chronologie de leur composition, a permis de suivre de près l’évolution du style de Monteverdi : ses créations de jeunesse, composées à Crémone et publiées alors qu’il n’avait que 19 ans, puis les années de transformation à Mantoue, alors que la monodie et l’opéra étaient en plein essor, et enfin la maturité des œuvres composées à Venise où Monteverdi, compositeur désormais célèbre et révéré, écrit les œuvres magistrales que sont ses derniers opéras, et l’imposant recueil que représente le Huitième Livre des madrigaux. »

Paul Agnew

Ce concert s’inscrit dans le cadre d’une intégrale des madrigaux de Monteverdi par Les Arts Florissants et Paul Agnew, en partenariat avec la Cité de la musique-Philharmonie de Paris et le théâtre de Caen, entamée en 2011 et qui s’achève en 2015.

Dates passées

Saison 2014/2015

Caen / France
théâtre de Caen

  • jeudi 28 mai 2015, 20h

Londres / Royaume-Uni
Milton Court Concert Hall

  • dimanche 24 mai 2015, 14h

Paris / France
Philharmonie de Paris

  • lundi 20 avril 2015, 20h30

Versailles / France
Salon d'Hercule du Château de Versailles

  • jeudi 16 avril 2015, 21h

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