La Résurrection

Après Le Messie, Paul Agnew aborde un autre grand oratorio sacré de George Frideric Handel : La Resurrezione.

Si Noël est devenu de nos jours la plus populaire de toutes les fêtes catholiques, il n’en allait pas de même au XVIIIe siècle. Le moment le plus essentiel du calendrier liturgique était alors associé au temps de Pâques, en célébration de la Passion… et surtout, de la résurrection du Christ.

Un événement aussi important appelait pour le compositeur la création d’une œuvre à sa mesure. C’est au cours de son séjour romain que Handel compose La Resurrezione pour le marquis Francesco Ruspoli. Donné pour la première fois le jour du dimanche de Pâques 1708, cet oratorio est une dramatisation en musique de la Passion et de la résurrection du Christ – mais sans mise en scène, comme l’imposait en ce temps-là la loi de la cité pontificale. Le succès est immédiat, assurant au jeune Handel, alors âgé de seulement vingt-trois ans, un grand nombre de nouvelles commandes.

Pour restituer toute la grandeur de cette partition, l’orchestre et le chœur des Arts Florissants se réunissent en grand effectif sous la baguette de Paul Agnew, aux côtés de solistes de premier ordre, bien connus du public des Arts Florissants.